Si vous détestez Radiohead, je vous invite à passer votre chemin. Cet article sur la gargantuesque réédition collector d’Ok Computer est totalement subjectif et rédigé par un fan depuis 1995 – CQFD.
Il existe des disques qui marquent une génération et pour longtemps. Ces disques font parler d’eux, plusieurs décennies après leur sortie et je crois qu’on peut raisonnablement ranger le Ok Computer de Radiohead dans cette catégorie. Les raisons qui font que l’on parle un peu partout de la réédition de cet album ? Outre le fait qu’il soit devenu une référence, voire un monument historique de l’histoire de la musique, sa réédition à l’occasion des 20 ans de l’album de la bande d’Oxford restera elle aussi dans les annales des rééditions luxueuses, tant par son contenu que par son prix.
Mais avant d’entrer dans les détails, je vous propose un petit rappel de ce qu’est Ok Computer ! On est en 1997.
OkNotOk – Le contenu de la réédition historique pour les 20 ans d’Ok Computer
Mais que peut bien contenir la réédition collector ? Inutile de faire durer le suspense plus longtemps. On trouve beaucoup de vidéos sur YouTube qui présentent le contenu du saint graal. En tant que fan transi, j’ai bien essayé de résister. Plusieurs mois même… Et puis j’ai craqué quitte à exploser ma tirelire en mille morceaux ! Bon, après tout, il y en a qui collectionnent les fèves, les timbres ou les poupées en porcelaine bizarres : moi, ce sont les objets sonores rares. On ne se refait pas ma bonne dame !
Oui, vous avez bien vu ! 3 vinyles contenant les 12 titres remasterisés de l’album et les faces B qui vont avec. Le tout agrémenté de 3 inédits (I Promise, Lift et Man Of War) que les fans connaissent bien, mais qui n’avaient jamais été figés dans le marbre, ou plutôt dans le vinyle pour ce qui nous concerne ! Hormis ces vinyles, vous trouverez dans ce coffret une cassette qui est en fait une mixtape de sessions d’enregistrements et de versions démos réalisées parfois sur un simple 4 pistes. Enfin, 2 carnets remplis de notes, de dessins et autres croquis de l’époque, permettent de plonger dans le processus créatif de cet album, tant sur le plan musical que sur celui de l’artwork.
Jamais à court de surprises, Radiohead nous a offert récemment le clip décalé et plein d’humour de Lift, à la surprise générale. Une manière de redécouvrir ce très beau titre qui n’avait pas été retenu à l’époque. Le groupe craignait de vivre un « Creep bis ».
Pour celles et ceux d’entre vous qui auraient aussi une âme de collectionneur, il faudra vous acquitter de la modique somme de 130 € environ, pour tenir entre vos petits doigts fébriles ce pan de l’histoire de la musique (article complètement subjectif, je vous avais prévenu !). Mais il existe une belle alternative à ce luxueux coffret, beaucoup moins onéreuse et qui deviendra tout aussi rare dans les années à venir, c’est l’édition qui comprend uniquement les 3 vinyles en version collector bleus. Vous pouvez les trouver pour une quarantaine d’euros, à l’heure où j’écris ces lignes.
Et les 10 ans de l’album In Rainbows dans tout ça ?
Car oui, c’est l’anniversaire d’un autre album de Radiohead cette année ! Et pas des moindres. C’est en 2007 que sortait In Rainbows, en dehors de tout radar, exclusivement disponible sur le net, prenant toute l’industrie musicale de court, puisque autoproduit et en libre téléchargement en mode « pay what you want ». Un album annonciateur de la révolution forcée que l’industrie musicale allait devoir mettre en oeuvre pour rester dans la course. Dommage qu’on ait à l’époque beaucoup plus parlé de la façon dont est sorti le disque que de son contenu, tout aussi intéressant, beau et intemporel que Ok Computer. Je vous invite d’ailleurs à le (re)-découvrir grâce à cette excellente captation live et intime :
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